Portes d'hier.

10 Octobre 2016

Bonjour à toutes et à tous.

J'espère que votre week-end a été lumineux, du moins dans votre cœur, même si le soleil ne s'est pas montré très généreux chez vous. Pour ma part, j'ai fait la touriste dans ma propre région, car nous avons tant et tant à découvrir. Il suffit d'ouvrir son regard, ne pas aller trop vite, car on peut passer à côté de choses qui paraissent anodines, pour beaucoup, mais qui, personnellement, me remplissent l'âme.

Vous l'avez compris, puisque le titre de mon article le résume à lui seul.

Je me suis rendue dans une petite ville du Tarn: Gaillac, qui est bien connue pour la qualité de son vin. Mes pas ne m'ont pas portés vers le centre ville, car j'ai préféré m'aventurer ailleurs. J'ai longé des remparts, puis descendue vers les berges du Tarn qui coule paisiblement. Que de beautés, nichées dans de petites venelles, ou au détour d'un mur! C'est là que, le regard fixé sur une découverte, vous vous retrouvez muette, parce qu'une émotion vient de vous saisir le cœur.

Une porte ou plutôt un portail, mais quel portail, surgit tout à coup, comme s'il surgissait du passé. Il est là, devant vous, à quelques mètres, il suffit juste de traverser la rue. Pendant quelques secondes vous demeurez sur place, sans bouger, car vos yeux sont fixés sur lui. Il vous prend, vous submerge, comme si des images du temps passé parvenaient enfin jusqu'à vous. Vous vous approchez, l'admirez. Puis enfin, votre main, irrésistiblement, se décide à le parcourir. Tout le bois est sculpté dans la masse, un véritable chef d’œuvre et je m'interroge sur son âge avancé. Combien de siècles se sont écoulés depuis son élaboration, trois siècles, quatre siècles peut-être?

D'autres portes et heurtoirs ont été découverts et je vous les livre, mais je vous garde, encore en réserve, de très belles choses...

Allez, zou! je vous envoie mes photos.

Passez un très agréable moment