Découvertes ici et ailleurs et bien plus de choses encore...
2 Septembre 2016
Bonjour à toutes et à tous.
Je ne vais pas vous entraîner bien loin aujourd'hui, puisque je vous amène dans ma campagne tarnaise, pas très loin de chez moi.
De nombreuses collines ceinturent ma petite ville et je vous y avais amené sur l'une d'elles, un soir d'été. Dimanche après-midi, j'ai eu une envie soudaine de grand air, bien que j'habite une toute petite ville. La pleine campagne est là, à deux pas. Je me suis décidée, un panier sous le bras et mon APN autour du cou, de prendre la clé des champs.
Mon époux, étant en train de se reposer, je profite de ce moment opportun pour lui fausser compagnie. Je sais que, sur le versant d'une colline, tout près d'une petite route, un figuier, solitaire et abandonné, m'attend. Il est là, tout là-haut, les branches alourdies par la charge de ses figues blanches. Elles ont fait le régal, l'année dernière, de toute la famille et des amis: une excellente confiture que j'avais faite, parfumée par le soleil d'été. J'adore les morceaux, dans la confiture, et cela avait été un régal pour nos papilles.
Donc, je commence mon ascension et prend quelques photos en passant ici et là: un petit coin de ville, un portail bleu, un ancien pigeonnier.
Une jolie pie, un peu éloignée, cherche, fouille dans les broussailles. Elle se tourne, me regarde quelques instants et continue son chemin, tandis que je la zoome le plus possible.
J'aperçois le figuier... Non, je dois attendre quelques jours, elles ne sont pas suffisamment mûres. Des ronces peuplent quelques fossés montrant leurs mûres noires, luisantes: je me souviens de ces ventrées que nous faisions, enfants, lors de nos balades. Une envie puissante m'envahit. Allais-je retrouver ce goût puissant et tant parfumé de mon enfance?
Aussitôt les mûres en bouche, c'est pleins de souvenirs, doux, frais, chauds qui éclatent, m'étreignent l'âme, le cœur. C'est si bon!!!
Elles remplissent mon panier de leur odorantes effluves.
Plus loin un grillage, aussitôt mon esprit se retrouve au sommet de l’Himalaya avec la découverte d'une drôle d'habitation. Ses couleurs et son style me ravissent.
Me voici sur le chemin du retour et je poursuis ma route. Un banc moussu, couvert de feuilles, attire mon regard. Il semble si triste, seul, dans un coin de parc. L'entrée de la demeure est là, à quelques pas...Un grand portail ouvert, une bignone suspendue s'enroule sur un mur de pierres. Devant moi le parc continue avec un espace plus "vivant": deux ou trois bancs de pierres et la découverte de quelques potées trônant près de majestueux arbres. Plus loin, derrière un mur, entre deux talus, j'aperçois une fenêtre joliment décorée et l'entrée d'une belle maison.
Je reviens vers la ville en cette fin d'après-midi. Je vous laisse à mes photos, les témoins de ces quelques instants de quiétude.