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14 Mars 2016
Bonjour à toutes et à tous.
Aujourd'hui c'est la journée de la langue française et je ne pouvais pas la finir sans vous mettre un de mes poèmes.
Pour moi notre langue a une telle importance, car lorsque je vois les abréviations qu'utilisent nos ados pour écrire une simple phrase, j'en suis malade, ce n'est que ma propre opinion.
Les poèmes que je vous offre, en lecture, sont de ma composition et sont protégés d'un droit d'auteur. Si un de mes poèmes retient votre attention, pour éventuellement le mettre sur une de vos photos ou autre, prévenez-moi à l'avance.
Le poème d'aujourd'hui figure sur un recueil" Jours et nuits de mes Réminiscence". Celui-ci avait obtenu une médaille de bronze au Grand Prix de Bretagne, pour le Festival des Arts et des Lettres, section Lettres, Haute Académie Littéraire et Artistique de Nogent-sur-Oise.
Je n'aime pas trop me mettre en avant, mais je tenais quand même à le vous signaler.
Ce poème a été écrit pour ma chienne Betty, un croisé cocker épagneul, qui a beaucoup compté dans ma vie, comme d'autres chiens et chats. Je vous avez parlé dernièrement de mon chien Dick.
En ce qui concerne Betty nous l'avons gardée jusqu'à son départ vers les "hautes collines". Elle avait pas loin de 18 ans.
C'est pour toi ma belle.
A ma douce Betty,
Tu livrais chaque fois ton immense tendresse
Posant l'un de tes flancs tout contre mon genou,
C'est alors que tes yeux demandaient la caresse
De mes doigts qui cherchaient la chaleur de ton cou.
Tu partageais mes jeux, ma vie et mon enfance
Et si mon coeur soudain se troublait par l'effroi
Tu montrais ta colère en prenant ma défense,
Ceindais mon frêle corps. Mon rempart c'était toi!
Si la fuite des ans a chassé ma jeunesse
Je garde au fond de moi l'éclat d'un pur soleil
Souvenir d'un amour qui ne faiblit, ne cesse,
Préservant pour toujours la paix de ton sommeil.
Tu n'étais qu'une chienne, une belle compagne
Et ne n'oublierai pas ces instants précieux,
Car vois-tu ton regard comme un feu m'accompagne
Même si son sillage a choisi d'autres cieux.